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jueves, 4 de junio de 2020

Tribunal de Justicia de la Unión Europea (4.6.2020)


- SENTENCIA DEL TRIBUNAL DE JUSTICIA (Sala Tercera) de 4 de junio de 2020, en el asunto C‑41/19 (FX): Procedimiento prejudicial — Competencia, reconocimiento y ejecución de las resoluciones en materia de obligaciones de alimentos — Reglamento (CE) n.º 4/2009 — Artículo 41, apartado 1 — Cooperación judicial en materia civil — Reglamento (UE) n.º 1215/2012 — Artículo 24, apartado 5 — Título, declarado ejecutivo, por el que se reconoce la existencia de un crédito de alimentos — Demanda de oposición a la ejecución — Competencia de los órganos jurisdiccionales del Estado miembro de ejecución.
Fallo del Tribunal:
"El Reglamento (CE) n.º 4/2009 del Consejo, de 18 de diciembre de 2008, relativo a la competencia, la ley aplicable, el reconocimiento y la ejecución de las resoluciones y la cooperación en materia de obligaciones de alimentos, debe interpretarse en el sentido de que está comprendida en su ámbito de aplicación, así como en el de la competencia internacional de los órganos jurisdiccionales del Estado miembro de ejecución, una demanda de oposición a la ejecución presentada por el deudor de un crédito de alimentos, frente a la ejecución de una resolución dictada por un órgano jurisdiccional del Estado miembro de origen y mediante la que se ha declarado la existencia de dicho crédito, que está estrechamente vinculada al procedimiento de ejecución.
Con arreglo al artículo 41, apartado 1, del Reglamento n.º 4/2009 y a las disposiciones del Derecho nacional pertinentes, corresponde al órgano jurisdiccional remitente, como órgano jurisdiccional del Estado miembro de ejecución, pronunciarse sobre la admisibilidad y el fundamento de las pruebas aportadas por el deudor del crédito de alimentos para demostrar la alegación de que ha pagado en gran parte su deuda."
- CONCLUSIONS DE L’AVOCAT GÉNÉRAL M. GERARD HOGAN présentées le 4 juin 2020, Affaire C‑454/19 (Staatsanwaltschaft Heilbronn): [demande de décision préjudicielle formée par l’Amtsgericht Heilbronn (tribunal de district de Heilbronn, Allemagne)] Renvoi préjudiciel – Article 18 TFUE – Article 21 TFUE – Citoyenneté de l’Union – Droit des citoyens de l’Union de circuler et de séjourner librement sur le territoire des États membres – Directive 2004/38/CE – Article 27 – Infraction d’enlèvement d’enfant – Enfant placé sous l’autorité d’un représentant légal – Parent privé d’une partie de son autorité parentale déplaçant l’enfant à l’étranger sans l’accord préalable du représentant légal.
Nota: El AG propone al Tribunal que conteste la cuestiones planteadas en el siguiente sentido:
"1) Les États membres exercent leur compétence en matière pénale dans le respect non seulement des libertés fondamentales garanties par le droit de l’Union, mais aussi de l’ensemble du droit de l’Union, en particulier du droit primaire. Par conséquent, les articles 18 et 21 TFUE doivent être interprétés en ce sens que les dispositions pénales nationales ne peuvent opérer une discrimination à l’égard de personnes auxquelles le droit de l’Union confère le droit à l’égalité de traitement, ni restreindre les libertés fondamentales garanties par le droit de l’Union.
2) Les articles 18 et 21 TFUE doivent être interprétés en ce sens qu’ils s’opposent à une législation d’un État membre, telle que celle en cause au principal, qui sanctionne différemment le déplacement ou le non‑retour illicite d’un enfant selon que la situation se produit sur le territoire national ou sur le territoire d’un autre État membre de l’Union européenne, lequel est considéré à cet effet comme un pays tiers.
À titre subsidiaire, les articles 18 et 21 TFUE, lus à la lumière de l’article 24 et de l’article 49, paragraphe 3, de la charte des droits fondamentaux de l’Union européenne, doivent être interprétés en ce sens qu’ils ne s’opposent pas à une législation d’un État membre, telle que celle en cause au principal, qui sanctionne différemment le déplacement ou le non‑retour illicite d’un enfant selon que la situation se produit sur le territoire national ou sur le territoire d’un autre État membre de l’Union européenne, dans la mesure où les juridictions nationales sont en mesure de procéder à un examen individuel de la situation dans laquelle les faits en cause se sont produits.
Lors de cet examen, les juridictions peuvent notamment tenir compte du comportement personnel du parent faisant l’objet de poursuites et de l’état des relations entre les deux parents, ainsi que de la mise en œuvre ou non des mécanismes prévus par le règlement (CE) no 2201/2003 du Conseil, du 27 novembre 2003, relatif à la compétence, la reconnaissance et l’exécution des décisions en matière matrimoniale et en matière de responsabilité parentale abrogeant le règlement (CE) no 1347/2000, et, le cas échéant, du point de vue de l’enfant lui‑même."

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